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La demande en bioéthanol devrait augmenter d’ici à 2035

En 2022, l'équivalent d'environ 41 500 ha de betterave, 73 000 ha de maïs et 108 500 ha de blé ont été transformés en bioéthanol, selon FranceAgriMer.

La filière du bioéthanol serait en plein essor, un scénario tiré par l’arrivée du « superéthanol-E85 100 % renouvelable ».

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La consommation de bioéthanol, issu de betteraves, blé et maïs, pourrait augmenter d’ici à 2035. C’est ce qu’estime la filière, vis-à-vis du potentiel de développement du « superéthanol-E85 100 % renouvelable ». Ce carburant est composé à 75 % de bioéthanol (comme le E85 classique), et de 25 % de carburants non fossiles (lire l'encadré).

Plus de 285 000 hectares en 2035 ?

La Collective du bioéthanol a travaillé sur un scénario où rouleraient 5 millions de voitures hybrides rechargeables à l’E85 « 100 % renouvelable » à l'horizon de 2035. Cela correspond à 16-17 % du parc. « Nous aurons besoin de 18 millions d’hectolitres de bioéthanol, chiffre Aubin Desoteux-Gilson, chargé de mission en carburants chez Bioéthanol France. Cela nécessitera 1 % de la surface agricole utile nette des coproduits », soit un peu plus de 285 000 ha. En 2022, 12 millions d’hectolitres de bioéthanol ont été produits sur 223 000 ha, soit 0,78 % de la surface agricole d’après FranceAgriMer (1). « Une surface très faible pour une grande énergie », commente-t-il.

Aubin Desoteux-Gilson complète : « Il y a de fortes incitations réglementaires pour produire et incorporer des carburants durables pour l’aviation (CAD) à l'horizon de 2050. Or, la production de CAD implique d’élaborer des “bioessence” et “e-essence”. Leur valorisation dans le secteur du transport routier est cruciale pour la viabilité économique des CAD. »

(1) Sur la base d’une SAU de 28,55 millions d’hectares.

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